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Quel salaire pour maintenir le RSA ?

Le secrétaire général des Comisiones Obreras de Castilla-La Mancha, Francisco de la Rosa, a averti que la crise engendrée par la pandémie a parmi ses conséquences négatives une tendance à la perte de masse salariale, aggravée dans le collectif de femmes, et a appelé au dialogue social « pour freiner cette tendance main dans la main négociation collective », également avec de nouvelles augmentations du salaire minimum interprofessionnel (SMI).

Le dirigeant du CCOO Castilla-La Manche a fait référence aux données recueillies dans le Rapport mondial sur les salaires 2020-2021 de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui analyse l’impact du COVID-19 sur les salaires et sur le salaire minimum, avec pour conséquence « qu’il y a une perte plus évidente de la masse salariale chez les travailleuses et les travailleuses dans les emplois les moins rémunérés », a déclaré le CCOO dans un communiqué de presse.

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En particulier, l’OIT avertit que tous les travailleurs perdent 6,5 % de la masse salariale entre le premier et le deuxième trimestre de 2020. Pour les femmes, la perte est estimée à 8,1 % contre 5,4 % pour les hommes. En outre, 50 % des travailleurs les moins rémunérés perdent 17,3 % de leur salaire.

Francisco de la Rosa a mis en garde contre le sérieux que la crise engendrée par la pandémie « affecte davantage les travailleurs avec des salaires plus bas, car cela signifie que les inégalités salariales augmentent ».

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De la Rosa a déclaré que « l’Espagne ne peut pas faire du recul dans l’amélioration des salaires et, pour cela, il est nécessaire que le dialogue social porte ses fruits et contribue à endiguer cette tendance, de pair avec la négociation collective ». Il est essentiel que les conventions de toutes sortes « soient mises à jour et permettent d’améliorer la tendance, jamais au contraire », a déclaré le secrétaire général.

De la Rosa a également demandé la poursuite des travaux sur la mise à jour périodique du salaire minimum interprofessionnel, « parce qu’il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’un outil efficace de recouvrement », comme l’indique le rapport de l’OIT, qui affirme qu’un ajustement « suffisamment fréquent » du salaire minimum légal « est essentiel pour maintenir le salaire minimum à un niveau adéquat ».

Le secrétaire général des Comisiones Obreras Castilla-La Manche a également souligné que la réduction de l’écart salarial entre la région castillan-manche et le reste du pays « est une autre tâche en suspens », avec 14% de la population salariale facturant moins de 1.000 euros. De même, d’après les données les plus récentes de l’Institut national de statistique, le coût salarial par travailleur est inférieur à la moyenne nationale, mais le temps réel de travail par travailleur est plus élevé : « En Castille-La Manche, il y a moins de salaire mais de travail plus d’heures », flatté.

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